Diving log, Marseille, Grotte Moyade

Monday 31 October 2011

[ru] Mоя подводная одиссея: Подводная пещера Муаяд. Вход в туннель находится на глубине 17 метров, выход на 25 метрах. По моим ощущениям длина туннеля около 30 метров. На видео видно, что проход занимает примерно 4 минуты. В течении 2х минут не видно света: ни входа, ни выхода из туннеля.




[fr] Mon odyssée sous-marine: L'entrée du tunnel est difficile à trouver car est entre un ensemble de blocs rocheux. Le tunnel est étroit au début mais à mesure que progresse devient plus large. La sortie est sur un tombant qui va des 20 jusqu'à 35 mètres de profondeur. Dans le retour à la surface, à 3 mètres sous la surface, pourra passer par une arche en forme de faille.

[en] My underwater odyssey:

Diving log, Marseille, Chaouen

Sunday 30 October 2011

[ru] Mоя подводная одиссея: Второе погружение 30 октября у острова Île de Planier. Это самый удаленный из марсельских островов, находится приблизительно в 15 км к юго-востоку от города.
На глубине от 6 до 36 метров покоится сухогруз Шауен.
Первый раз на Шауен я погружался в августе 2011 года. В этот раз удалось проникнуть во внутреннее пространство корабля и заснять проход на видео.

По пути к Шауену нашли на дне мертвую мурену, это так же задокументировано на видео


[fr] Mon odyssée sous-marine: Le Chaouen fut lancé en 1961 à Travemünde en Allemagne. Cargo transporteur d’agrumes, il mesurait 90 mètres de long, 13,5 mètres de large et jaugeait 1.550 tonneaux. Sa propulsion était composée de deux moteurs de 1.370 CV.

Le 21 février 1970, le Chaouen bat pavillon marocain et fait route sur Marseille avec à son bord 640 tonnes d’oranges. La mer est calme, un léger mistral souffle. Vers 22h30, le Chaouen heurte le sec de la Pierre à la Bague au Nord-Ouest de l’île du Planier. Sa coque se déchire sur tribord et il finit sa course dans la petite crique à l’Ouest du Planier. On ne sait toujours pas comment le navire en est arrivé là. Erreur de navigation, négligence du Capitaine ou de l’équipage ?

Malgré l’intervention du remorqueur Provençal 15, le Chaouen reste bloqué dans les rochers. Le Mistral s’étant levé, le Provençal 15 doit abandonner son sauvetage vers 2h30. Vers 6h, l’eau a envahi les cales et la salle des machines.


A 13h30 le Capitaine Freton donne l’ordre d’abandonner le cargo, et trois quart d’heures plus tard le Chaouen se couche sur bâbord pour sombrer définitivement.

[en] My underwater odyssey: Dive on Chaouen, West of Planier island, SW of Marseille. The 90 m long wreck is by 9 - 33 m deep. Back in the 70s, she sent 640 tons of oranges over board. They're all gone now, but she's in great conditions, and easy to access.

Diving log, Marseille, "Le Liban"


[ru] Mоя подводная одиссея: За один день 30 октября удалось увидеть два затонувших корабля. Утром погружались у скал Фарион. По моему мнению - одно из красивейших мест для дайвинга в окрестностях Марселя, благодаря подводным аркам и разнообразию живности.

На глубине от 28 до 36 метров покоится пассажирский корабль Ливан (Le Liban) длинной 90 метров, построенный в Шотландии в 1882 году и затонувший 7 июня 1903 года в результате столкновения с другим кораблем.

К сожалению, это погружение не задокументировано в видео-отчете. Подробное исследование этого затонувшего корабля остается целью моих следующих погружений

[fr] Le Liban est un paquebot construit en 1882 à Glasgow (Ecosse), mesurant 91 mètres de long sur 11 de large, et jaugeant 2.308 tonneaux. Il était doté d’une machine à vapeur de 2.150 CV. Il appartenait à la Compagnie Fraissinet.
La présence du Liban sous l’eau peut être considérée comme la tragédie majeure ayant eu lieu dans les eaux marseillaises.
Le 7 juin 1903 vers midi, le Liban quitte le port de la Joliette à destination de Bastia. A son bord environ 220 passagers dont 41 hommes d’équipage, ainsi que diverses marchandises telles que du courrier, du matériel d’école...etc.
Au même moment le paquebot L’insulaire appartenant à la même compagnie, se dirige vers Marseille.
Les navires se sont vus, et ordre a été donné par les deux commandants de virer à droite afin de se croiser. De peur de heurter les petits rochers autour de l’île Maire, le commandant de L’insulaire ordonne « A gauche toute » et va ainsi déclencher la catastrophe. L’insulaire se dirige alors sur le Liban et le percute très violemment sur bâbord. Le Commandant Lacotte du Liban et son équipage manœuvrent pour dégager le bateau. Les dégâts sont très importants. Il décide de se rapprocher de l’île Maire pour débarquer les passagers. Mais les falaises étant trop raides, il tente alors d’échouer le Liban entre les éperons rocheux des Farillons.
Cette manœuvre, qui aurait pu changer la tragédie en un formidable sauvetage, va tourner à la catastrophe. En effet, à une vingtaine de mètres du but, la poupe se soulève au-dessus de la mer. C’est la panique. L’équipage n’arrive pas à lancer les chaloupes (une seule sera descendue), certaines personnes sautent à la mer, d’autres, du fait de l’inclinaison du paquebot, s’écrasent sur le pont.
Puis c’est l’explosion : la chaudière du Liban vient de se briser en deux. Le navire s’enfonce très rapidement. Les passagers et matelots qui avaient trouvé refuge sur l’arrière du Liban, sont faits prisonniers sous la tente installée pour les protéger du soleil, et meurent noyés. Les vapeurs Balkan, Le Planier, Le Bleschamp, l’Eclaireur n°10 et le Ravkoszi, arrivés sur les lieux, ne sauvèrent que peu de personnes. Le nombre des victimes ne fut jamais clairement établi : 90 pour l’armateur, 180 pour les journaux. Ceci s’explique par le fait que les formalités d’embarquement n’étaient pas terminées.
Le commandant de L’insulaire fut condamné trois ans plus tard pour avoir donné l’ordre fatal, et surtout pour avoir continué sa route sur Marseille sans porter secours au Liban.

[en]